C’est à l’annonce de la triste nouvelle relative au décès de son beau-fils, il y a peu plus de (2) ans maintenant, qu’il a commencé à ressentir des douleurs pouvant prétendre à une éventuelle forme d’arthrose au niveau de son genou gauche. Il faut déjà dire, qu’au tout début, cette sensation restait quand même assez légère mais à cause du stress dû à cette malheureuse situation, ces douleurs se sont de plus en plus intensifiées quitte à finalement l’amener à responsabiliser son fils sur certaines tâches spécifiques liées à ce décès. Cette décision étant motivée par le fait qu’il faille permettre aux familles endeuillées de faire face, de manière plus efficiente, à la disparition subite d’un (1) des leurs…
« En ayant été un tant soit peu témoin du départ précipité de Fabrice, ce départ dû à une complication relative à un diabète de type 2 auquel il faisait face depuis bon nombre d’années maintenant, la peur d’en être aussi confronté m’a fait ainsi ressentir des douleurs encore plus intenses au niveau de mon genou gauche », révèle Amadou avant de préciser qu’il a été déclaré, lui aussi, diabétique de type 2 juste après avoir été victime d’un furoncle suivi de plusieurs boutons au niveau de sa nuque, il y a près de quatre (4) ans de cela. En effet, il a précisément été confronté à cette situation durant l’épidémie de Covid-19 en 2020. « C’est au sortir de cette épidémie que j’ai également été déclaré diabétique de type 2 », ajoute cet ingénieur en management industriel à la soixante révolue.
Inutile de signifier que le décès de Fabrice, ancien membre de l’armée de terre ivoirienne, a été un moment vraiment corrosif pour les familles concernées. Un peu plus même pour ces familles car Amadou, de son côté, en était encore plus éprouvé « Il n’arrivait plus à conduire et c’était encore plus difficile pour lui de marcher donc d’effectuer les courses relatives au décès de mon beau-frère », indique Issa, le fils d’Amadou, avant de souligner le courage manifesté par son père afin de faire face à cette arthrose du genou gauche. « Il avait mal mais il a fait des efforts pour faire le maximum d’initiatives possible pour que son beau-fils puisse être enterré dignement dans les délais impartis. Pour ma part, j’avais juste pour rôle de l’assister ou encore de le suppléer vu que le médecin qui le suivait lui avait finalement recommandé d’avoir recours, en fin de compte, à des béquilles pour se déplacer durant cette même période », ajoute ce journaliste à la trentaine révolue. Par ailleurs, même si Amadou a pu, après coup, remarcher correctement grâce au suivi rigoureux de son médecin traitant, l’usage des béquilles a été, à quelques nuances près, le cas de Diane, drépanocytaire SS depuis toute petite.
Anomalie(s)
C’est d’ailleurs ce statut qui aurait plus ou moins suscité des douleurs au niveau de ses hanches même si à la différence d’une arthrose, il s’agissait plus d’une ostéonécrose pour son cas d’espèce. « Chez les drépanocytaires, cette anomalie se développe, plus précisément, au niveau des têtes fémorales et/ou de la jonction des épaules », indique cette commerciale spécialisée en vente d’équipements médicaux à la quarantaine révolue avant de souligner que les douleurs devenaient tellement intenses qu’il fallait agir au plus vite. « En 2018, ces douleurs étant insupportables, j’ai finalement été dans l’obligation d’effectuer plusieurs interventions au niveau des zones concernées. Étant partie en occident pour le faire, la première intervention consistait à faire circuler à nouveau le sang dans les têtes fémorales pour ainsi soulager les hanches mais cela n’a pas donné les résultats escomptés », déplore Diane tout en rappelant qu’elle avait de même recours à l’usage des béquilles durant toute cette période. Aussi, malgré un léger soulagement, il a fallu une nouvelle intervention car les douleurs avaient regagné en intensité juste après trois (3) mois. « Cette fois-ci, sous recommandation de mon médecin traitant, l’opération devait consister à poser des prothèses en lieu et place des têtes fémorales concernées. J’ai dû donc me rendre en Afrique du nord afin de subir cette intervention », conclut Diane tout en incitant les un(e)s et les autres à user de prudence en ce qui concerne principalement ce genre de pathologies.
Attention
C’est l’attitude adoptée par Séraphin lorsqu’il a été victime d’un grave accident de la circulation sur la voie publique. En effet, ayant connu des fractures spécifiques sur certaines parties de son corps, cet accident a finalement provoqué une arthrose tant au niveau de son genou droit que de ses hanches sur le moyen terme. Dans le cas d’espèce, il a eu juste eu le bon réflexe de se référer, le plus tôt possible, à son médecin généraliste. Ce médecin qui a pu l’orienter vers des spécialistes beaucoup plus aguerris en la matière à savoir des chirurgiens orthopédistes, des rhumatologues, des traumatologues et/ou encore des kinésithérapeutes. Ce qui lui permet, aujourd’hui, de mener une vie quasi normale grâce à la prise en charge optimale, au traitement et au suivi mis(e)s en œuvre par ces spécialistes.
Laure KOUAME avec Jean-Paul DEMOUSS