
Ne voulant surtout pas se substituer à l’avis d’un(e) expert(e) en santé et/ou d’un(e) spécialiste en la matière, il est quand même judicieux d’avoir à l’esprit qu’il existe plusieurs médicaments permettant d’assurer la gestion des symptômes relatifs à l’endométriose. A ce niveau, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains) et les analgésiques comme l’ibuprofène et le naproxène sont donc souvent utilisés pour soulager, de prime abord, la douleur.
Aussi, les médicaments hormonaux tels que les analogues de la GnRH et les méthodes contraceptives peuvent contribuer à assurer une meilleure gestion de la maladie. Parmi ces méthodes figurent les pilules, les dispositifs intra-utérins (Diu) hormonaux, les anneaux vaginaux, les implants, les injections et les patchs. Il faut en outre souligner que ces méthodes ne conviennent pas forcément aux personnes qui veulent tomber enceintes.
Fertilité
Les médicaments et procédures lié(e)s à la fertilité sont parfois utilisés chez les personnes qui ont du mal à tomber enceintes en raison de l’endométriose. Une intervention chirurgicale peut permettre, dans des cas beaucoup plus spécifiques, d’éliminer les lésions, amas de tissus et tissus cicatriciels associés à cette maladie.
La chirurgie laparoscopique (réalisée à l’aide d’une petite caméra visualisant l’intérieur du corps) permet aux médecins de limiter les incisions. Quoiqu’il en soit, il est du ressort de l’expert(e) en santé et/ou du/ de la spécialiste en la matière de recommander le meilleur protocole de gestion du cas d’endométriose adaptée à la patiente en question.
Par ailleurs, hormis les consultations médicales, les malades peuvent, dans une certaine mesure, obtenir d’autres conseils et une assistance affective auprès de groupes de soutien locaux s’illustrant dans la lutte contre cette maladie.
Éric GNOBE