Pression artérielle : voici les subtilités de mesure avec un tensiomètre

En milieu hospitalier, certain(e)s professionnel(le)s de santé continuent d’utiliser le tensiomètre manuel (Photo : Dr)

Devant être prise sur chaque bras, la pression artérielle est généralement mesurée avec un tensiomètre. Même si les modèles manuels continuent d’être utilisés par les professionnels de santé surtout en milieu hospitalier, il est de plus en plus conseillé d’opter pour les tensiomètres électroniques à cause de la simplicité relative à leur utilisation.

Hors du milieu hospitalier, le tensiomètre électronique est beaucoup plus facile à utiliser surtout à domicile comme à l’extérieur (Photo: Dr)

Pour avoir des résultats assez significatifs lors de la prise de votre pression artérielle, il faudrait d’abord être au repos au minimum cinq (5) à 10 minutes avant la prise. Il faudrait également être à distance d’une consommation d’alcool, de tabac, de café ou de toute activité physique. Vous devez par la suite être assis(se) ou couché(e) dans une pièce calme.

Pose

Le brassard doit être maintenant posé sur l’un de vos bras. Vous pouvez commencer par le bras gauche ou par le bras droit, c’est à vous de faire votre choix. Ce bras doit être nu et/ou dévêtu. Une fois le brassard mis en place, le tensiomètre électronique est mis en marche. A la fin de la mesure, les chiffres systoliques et diastoliques seront affichés. Pour rappel, la tension artérielle mesurée est caractérisée par ces deux (2) chiffres, la systole et la diastole.

Précision(s)

En milieu hospitalier, on évoquera donc une hypertension artérielle lorsque ces chiffres seront supérieurs ou égaux à 140 millimètres de mercure pour la systole et supérieurs ou égaux à 90 millimètres de mercure pour la diastole. Cependant, hors du milieu hospitalier, on pourra soupçonner une hypertension artérielle si la pression artérielle systolique est supérieure ou égale à 135 millimètres de mercure et si la pression artérielle diastolique est supérieure ou égale à 85 millimètres de mercure.

Josiane BADET

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