Chaque jour, la Côte d’Ivoire a besoin de 800 donneur(e)s de sang afin de pouvoir en satisfaire la demande dans tous les hôpitaux. Cette information a été publiée, le mercredi 10 juillet 2024, par le Centre d’information de de communication gouvernementale (Cicg) de Côte d’Ivoire à l’occasion de ‘’Tout savoir sur (Tss)’’, une conférence de Presse organisée la vieille par ce Centre. Cette conférence de presse s’est tenue dans l’enceinte du Système intégré de gestion du foncier urbain (Sigfu) à Abidjan, Plateau.
Invité à cette tribune d’information, Docteur Yassongui Mamadou Sékongo, Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (Cnts) de Côte d’Ivoire, a donc exhorté les populations à adhérer au don de sang afin de sauver des vies. Pour lui, donner son sang étant une satisfaction morale, y adhérer permet ainsi de garantir la santé c’est pourquoi il a profité de l’occasion pour inviter tou(te)s les citoyen(ne)s du pays à en être des ambassadeur(e)s.
Après quoi, il s’est en outre réjoui de l’implication de l’Etat de Côte d’Ivoire en ce qui concerne précisément cette adhésion. « Nous sommes sollicités par certains services de l’Etat pour la collecte de sang », a indiqué Docteur Yassongui Mamadou Sékongo tout en soulignant également, la contribution de la société civile, des groupes religieux et des Organisations non-gouvernementales (Ong) à ce niveau. De même, il a assuré que le Cnts de Côte d’ivoire a développé une politique de mutualisation de tous les stocks de sang afin de minimiser les tensions. « Notre combat est de constituer des stocks de sang équilibrés pour tous les groupes sanguins pendant au moins 10 jours », a ajouté le Directeur du Cnts de Côte d’Ivoire avant d’annoncer que pour l’année 2024, le besoin en poches de sang en Côte d’Ivoire est estimé à 300 000 correspondant ainsi à 1% de la population Ivoirienne.
Mi-parcours
A fin juin 2024, le Directeur général du Cnts de Côte d’Ivoire a révélé le prélèvement de 140 000 poches de sang tout en faisant aussi remarquer qu’en 2021, le pays était à 60% de disponibilité de poches de sang. Après avoir évoqué les mesures du gouvernement ivoirien pour l’atteinte de ce résultat à savoir le renforcement des équipements, l’amélioration de la traçabilité du sang, la sensibilisation, la reconnaissance de l’Etat aux donneur(e)s de sang, la mise en place d’un numéro vert (143) pour dénoncer tous les abus… Il a aussi rappelé l’harmonisation du prix de cession du sang et des produits sanguins. Cette harmonisation relative au prix de cession du sang et des produits sanguins est fixée à 3 000 Fcfa aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, Le but étant ainsi d’éradiquer la spéculation et les trafics de tout genre autour du sang.
Pour rappel, à l’heure actuelle, 32 structures transfusionnelles mènent les activités de prélèvements / de préparation des produits sanguins, de stockage comme de distribution.
Cédric KOIVOGUI