Avec l’effervescence généralement due aux fêtes de fin d’année, il est du ressort de notre plateforme d’information et de sensibilisation sur toutes les formes de maladies, d’attirer l’attention des un(e)s et des autres, sur la thématique suivante : « la diarrhée ». En effet, chez l’enfant tout comme chez l’adulte, la diarrhée peut, de manière générale, se présenter comme étant le symptôme d’une infection intestinale.
Risquant de s’étaler sur plusieurs jours, cette infection intestinale peut être causée par divers micro-organismes à savoir les bactéries, les virus ou encore les parasites. Ces micro-organismes peuvent en outre se transmettre par le biais d’une eau insalubre (composée de matières fécales), d’aliments contaminés ou par l’intermédiaire d’une personne à une autre personne surtout dans le cas d’une d’hygiène insuffisante. Ceci étant dit, pour en revenir à ce sentiment d’incontinence ou de malaise intense, il faut déjà souligner que la diarrhée est souvent accompagnée de crampes ou de douleurs au niveau de l’estomac voire du bas-ventre. Sur le moment, éventuellement mêlées à des nausées et des vomissements dans des cas encore plus complexes, ces douleurs de plus en plus insupportables suscitent ainsi un besoin urgent de déféquer dans l’espoir d’en être finalement soulagé(e).
Particularités
Se caractérisant par une augmentation du volume, du contenu en eau ou de la fréquence des selles (généralement molles ou liquides dans le cas d’espèce), la diarrhée peut également provoquer, si rien n’est fait à temps pour la circonscrire rapidement, une déshydratation voire même une perte d’électrolytes dans le sang comme le sodium, le potassium, le magnésium, le chlorure et le bicarbonate. Lorsque de grandes quantités de liquide et d’électrolytes sont perdues, la personne se sent faible et la pression sanguine peut baisser au point d’entraîner une perte de connaissance (syncope), des troubles du rythme cardiaque (arythmies) et d’autres troubles graves. Qu’elles soient très jeunes, très âgées ou encore affaiblies, toutes les couches sociales de nos populations sont donc à risque en ce qui concerne exclusivement ce symptôme pouvant être dû à une potentielle infection stomacale et/ou intestinale.
Tableau
Selon une publication faite sur le site web de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) le mardi 2 mai 2017, la diarrhée est l’une des principales causes de mortalité et de morbidité de l’enfant (âgé de 0 à 5 ans) dans le monde. En effet, à l’origine de 520.000 décès d’enfant par an au niveau mondial, cette affection résulte, la plupart du temps, de l’eau ou d’aliments contaminés. Toujours à l’échelle mondiale, l’eau salubre manque à environ 780 millions d’êtres humains et 2,5 milliards n’ont pas accès à un assainissement de base. Les diarrhées infectieuses sont ainsi courantes dans tous les pays en développement. Pour être encore plus précis, dans les pays à faible revenu par exemple, les enfants de moins de 3 ans souffrent en moyenne de trois (3) épisodes diarrhéiques par an. Chacun de ces épisodes les prive, du coup, des éléments nutritifs nécessaires à leur croissance. En conséquence, la diarrhée est une cause majeure de malnutrition et les enfants malnutris ont un plus grand risque de manifester des diarrhées. Pour donc faire face à pareille situation, l’Oms mène des initiatives majeures.
Action(s)
Dans les pays en développement des politiques et investissements au niveau national, l’Organisation collabore directement avec les États Membres et ses partenaires afin de prendre en charge les maladies diarrhéiques, leurs complications ainsi que l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. En plus de faire des travaux de recherche pour ainsi mettre au point et tester de nouvelles stratégies de promotion de la santé dans ce domaine, cette Organisation élabore de nouvelles interventions sanitaires comme la vaccination contre les rotavirus tout en contribuant, dans le même élan, à la formation des agents de santé, notamment au niveau communautaire.
La Rédaction