Fièvre typhoïde : voici ce qu’il est possible de faire en matière de prévention

Le vaccin anti typhoïdique pourrait être proposé aux enfants et/ou aux voyageurs surtout s’ils se rendent dans des pays où le risque relatif à cette infection est élevé (Photo : Dr)

En ce qui concerne précisément la prévention de la fièvre typhoïde, il serait possible d’opter pour le vaccin anti typhoïdique conjugué. Sous forme injectable et en une seule dose, ce vaccin peut être administré aux enfants à partir de six mois et aux adultes jusqu’à 45 ans ou 65 ans. Aussi, utilisés depuis de nombreuses années chez les enfants plus âgés et les adultes susceptibles de contracter la fièvre typhoïde, y compris les voyageurs, deux (2) autres vaccins peuvent leur être recommandés.

Le lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon reste également de mise dans le cadre de la prévention de la fièvre typhoïde (Photo : Dr)

Ne conférant pas une immunité prolongée (il faut donc y administrer des doses de rappel) et n’étant pas homologués pour les enfants de moins de deux ans, ces vaccins, contenant de l’antigène purifié ou se présentant sous forme de gélules (vaccin vivant atténué oral) peuvent être respectivement administrés aux enfants âgés de deux ou cinq ans. Ceci étant dit, les voyageurs doivent également adopter des attitudes préventives par rapport à la salmonellose et/ou à la fièvre typhoïde.

Prudence

Tous les voyageurs se rendant dans des régions où la fièvre typhoïde est endémique sont potentiellement exposés au risque même si, de manière générale, ce risque est assez faible dans les centres touristiques/d’affaires où les normes en matière d’hébergement, d’assainissement et d’hygiène alimentaire sont strictes. La vaccination anti typhoïdique pourrait leur être quand même proposée s’ils se rendent dans des destinations où le risque y est élevé. Quoiqu’il en soit, l’idéal reste de continuer à adopter, à quelques nuances près, les mêmes attitudes en ce qui concerne la prévention de la salmonellose de manière globale.

Similaires

Toujours veiller à ce que la nourriture soit suffisamment cuite et encore chaude quand cette nourriture est servie. Ne boire que du lait pasteurisé ou bouilli tout en évitant, dans le même élan, le lait cru, les produits qui en sont dérivés et la glace sauf si glace est préparée à partir d’une eau sans risque sanitaire. En cas de doute sur la potabilité, la faire bouillir ou si cette action n’est pas possible, la désinfecter avec un agent désinfectant fiable à libération lente (disponible dans les pharmacies). Se laver soigneusement et fréquemment les mains avec de l’eau et du savon après tout contact avec des animaux de compagnie ou de ferme ou après s’être rendu aux toilettes. En sus, ne pas oublier de laver soigneusement les fruits et les légumes surtout lorsqu’il faut les consommer de manière crue. Ne pas hésiter en outre à les peler au besoin.

 Laure KOUAME

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