Fibrome(s) : même bénin(s), autant s’en débarrasser au plus vite !

Dans des cas assez spécifiques, il est possible d’avoir recours à une intervention chirurgicale afin de limiter les complications pouvant résulter des fibromes au niveau de l’utérus de la patiente (Photo : Dr)

Tellement passionnée, obstinée voire acharnée par ses activités professionnelles à croire que c’était peut-être un moyen un peu plus sûr pour elle de ne plus y penser mais ce souvenir lui ait quand même resté à l’esprit tel une tache indélébile car il faut dire, il y a quelques années de cela, elle a été confrontée à la perte de son seul et unique enfant à la suite d’un accouchement qui ne s’est finalement pas passé comme souhaité.

« C’est au sortir de cette période éprouvante pour moi et mon conjoint de l’époque que j’ai été diagnostiquée de(s) fibrome(s) au niveau même de mon utérus », révèle Philomène avant de souligner l’impact que ce douloureux épisode a occasionné sur sa vie de couple de manière globale. « J’avais passé la trentaine d’années d’âge et cette situation a été vraiment difficile à accepter aussi bien pour moi comme pour mon conjoint », poursuit-elle avant de préciser que ce statut a  plus ou moins impulsé, dans la même veine, sa séparation d’avec son conjoint de l’époque qui ne l’aurait pas soutenue comme il se devrait alors qu’elle en éprouvait véritablement le besoin.

Solution

Hormis cette parenthèse, les médecins en charge de son cas lui ont donc imposé une intervention chirurgicale afin de circonscrire au plus vite cette maladie. « Malgré cette intervention, je n’ai pas pu avoir à nouveau la possibilité d’avoir un enfant jusqu’à présent car en plus de ce(s) fibrome(s), j’ai aussi eu des anomalies au niveau d’une de mes trompes », ajoute cette chargée de communication à la cinquantaine révolue tout en admettant qu’elle reste jusque-là marquée par le fait de ne pas avoir eu la grâce de connaître les joies de la maternité. A son niveau, le regret encore plus significatif reste qu’elle aurait souhaité faire cette opération quand elle était encore beaucoup plus jeune, ce qui lui aurait sûrement permis d’être mère même étant encore célibataire (ou pas).

Aubaine

Ce qui a été le cas pour Clémentine qui a pu avoir cette chance d’être diagnostiquée, beaucoup plus tôt, de fibromes au niveau de son utérus. A son humble niveau, il faut d’emblée souligner qu’elle n’a surtout pas négligé l’apparition des symptômes pouvant éventuellement être associés à ces tumeurs. « En plus de ressentir des douleurs intenses au niveau même de mon bas ventre et/ou de mon bassin, j’avais des envies fréquentes d’uriner et il m’arrivait de souffrir parfois de constipation… Inutile de préciser que mon cycle menstruel avait également pris un sacré coup vu que j’étais, dans le même élan, confrontée à des saignements fréquents et abondants bien souvent même hors de mes périodes menstruelles ou encore à des douleurs assez vives durant mes rapports sexuels avec mon conjoint », confie cette aide-soignante à la quarantaine révolue tout en indiquant que c’est à la suite d’une série de visites chez le médecin généraliste puis le spécialiste qu’elle a été ainsi mieux située sur son cas.

Diagnostic

A l’âge de 30 ans, la batterie d’examen dont elle a fait preuve suivie de l’intervention chirurgicale lui ont finalement permis de limiter les complications liées à cette maladie. Elle s’en réjouit d’ailleurs car, à l’heure actuelle, elle est mariée et mère de deux (2) garçons en parfaite santé. Grand bien lui en a donc été fait même si l’idéal reste de ne négliger aucun symptôme et d’avoir recours le plus rapidement possible aux spécialistes pour une prise en charge, un traitement et un suivi beaucoup plus adapté(e)s en la matière.

Emmanuelle YOMAN avec Jean-Paul DEMOUSS

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