
En accord avec la patiente, les mesures en matière de traitement seront choisies en fonction de son âge, du nombre, de la localisation, de la taille des fibromes, des symptômes et de son éventuel désir de grossesse. Dans le cas d’espèce, ces traitements pourront éventuellement porter sur la LHRH (ou GnRH), les progestatifs en continu, les antalgiques, les anti-inflammatoires et les médicaments hémostatiques.
Si ces traitements médicamenteux restent inefficaces ou insuffisants, une intervention chirurgicale peut être indiquée. Le type d’intervention sera également choisi en fonction de l’âge de la patiente, de la sévérité des symptômes, de la taille, du nombre, de la localisation des fibromes et de l’existence ou non d’un projet de grossesse. A l’issue de cette démarche, l’une des interventions suivantes pourrait lui être ainsi proposée.
Une myomectomie : cette intervention consiste à retirer les fibromes mais une récidive est possible dans les 4 à 8 ans plus tard. La myomectomie peut être faite selon les cas par hystéroscopie ou par laparoscopie (sans ouverture de l’abdomen) ou par laparotomie (avec ouverture de l’abdomen).
L’hystérectomie (ablation de l’utérus) : l’hystérectomie sera totale (avec ablation du col) ou subtotale (avec conservation du col de l’utérus). Cette intervention peut permettre la guérison définitive de la personne concernée.
Autre(s) mesure(s)
A l’heure actuelle, il existe plusieurs autres options à la chirurgie conventionnelle notamment l’embolisation des artères utérines, la radiofréquence, la Cryo ablation, l’échographie focalisée à haute intensité ou encore la destruction par ultrasons focalisés par résonance magnétique.
Éric GNOBE