
En plus des symptômes physiques à savoir les irrégularités menstruelles et la présence de kystes dans les ovaires, le Syndrome des ovaires poly kystiques (Sopk) est bien souvent associé à des problèmes métaboliques tels que la résistance à l’insuline et le déséquilibre glycémique. A un tel niveau, il est donc important de préciser que l’alimentation joue un rôle primordiale en ce qui concerne principalement la gestion voire le soulagement des symptômes liés à ce(s) kyste(s) ovarien(s).
Pour ce faire, il faut déjà favoriser les aliments à faible indice glycémique et privilégier les « bonnes » graisses et les oméga-3. Pour être plus précis, il faut donc intégrer, dans ses habitudes alimentaires, la consommation des légumineuses et des produits complets. A titre d’exemple, il est possible de remplacer le pain blanc ou le pain complet par du pain de seigle, du noir Allemand, du pain Essène ou du pain intégral. Après quoi, il est tout aussi important de comprendre qu’il y a des aliments à éviter ou à en limiter la consommation afin de faire face à cette situation. En voici d’ailleurs quelques-uns :
Les fruits et légumes : navet cuit, châtaigne, papaye, melon, pastèque, les pommes de terre
Le riz blanc, riz gluant (japonais), les pâtes alimentaires blanches
La farine blanche, de riz et de châtaigne, le pain blanc, le pain complet, le pain à la farine de riz ou de châtaigne, les biscottes élaborées avec de la farine raffinée
Les boissons sucrées, les jus de fruits, les desserts sucrés, les sodas, etc.
Les sucres d’ajout à Indice glycémique élevé : sucre blanc, cassonade, rapadura, sirop d’érable, sirop de glucose, etc.
Les aliments riches en gras saturés : beurre, crème entière /dessert, viande rouge, peau des volailles, charcuteries, fromages à pâte molle, huile de coco et huile de palme.
Jean-Paul DEMOUSS