Kyste(s) ovarien(s) : douleur(s) de mise, chirurgie (souvent) requise !

A l’entourage tout comme aux médecins/spécialistes, le(s) kyste(s) ovarien(s) d’un volume beaucoup plus important peuvent également leur donner l’impression que la (jeune) fille/femme est enceinte. (Photo : Dr)

C’est en réponse au souci d’en savoir un peu plus sur les symptômes pouvant être associés à un ou à des kyste(s) ovarien(s) par rapport à son cas qu’elle a tout de suite reconnu le fait d’avoir été confrontée, il y a à peine cinq (5) années de cela, à des douleurs atroces au niveau du bassin, du (bas) ventre voire même dans le dos. Hautement vives sur plusieurs jours, ces douleurs s’illustraient encore plus intensément durant les nuits, ce qui rendait ainsi insupportable le fait pour elle d’avoir des rapports sexuels avec son partenaire de l’époque…

« Ces douleurs m’ont surtout mises dans un état d’inconfort général sur la période allant de septembre à octobre 2020 », révèle Marina avant de souligner que c’est à l’issue de cette période vraiment éprouvante qu’elle a pu enfin avoir une idée beaucoup plus précise en ce qui concerne principalement sa situation. « C’est juste un peu après ces deux (2) mois d’errance dans les hôpitaux qu’il m’a été diagnostiqué une torsion de l’ovaire due à un kyste organique », ajoute cette Responsable d’une entreprise s’illustrant dans la restauration et l’évènementiel. Toujours selon elle, à un tel niveau, les spécialistes n’ont pas du tout hésité une seule seconde à passer à l’action. « Ils ont automatiquement décidé de procéder à une intervention chirurgicale afin de retirer ce kyste », se réjouit-elle tout en soulignant par la même occasion le fait que sa mère a également été confrontée, à quelques nuances près, à pareille situation lorsqu’elle était encore au collège. «  Ma mère a également souffert du/des kyste(s) et des symptômes y étant associés alors que j’étais encore en classe de 4e dans un lycée de la place à Abidjan en Côte d’Ivoire. Pour son cas, elle a dû avoir finalement recours à une intervention chirurgicale spécifique. Cette intervention a finalement consisté à retirer le(s) kyste(e)s et dans la même veine, l’utérus car l’une de ses trompes étant aussi touchée par une autre anomalie, les spécialistes craignaient donc des complications éventuelles si cela n’était pas fait dans les temps », stipule cette mère d’une seule et unique fille à l’approche de la quarantaine d’âge à l’heure actuelle.

Prudence

C’est l’attitude adoptée par Amandine car comme pour Suzanne, la mère de Marina aujourd’hui âgée d’une soixantaine d’années, si rien n’avait été fait dans les temps, elle aurait été confrontée à un cancer ovarien juste à l’aune de l’adolescence. Dans son cas, le diagnostic relatif au(x) kyste(s) ovarien(s) a précisément été réalisé à l’approche de la vingtaine d’âge. « C’est à l’âge de 17 ans qu’il m’a été annoncé un kyste d’un diamètre de 10 cm à l’issue d’un contrôle de routine effectué par mon gynécologue », révèle cette commerciale à la trentaine révolue avant d’indiquer que pour les médecins/spécialistes qui la suivaient, le recours ultime afin de remédier rapidement à cette situation était l’intervention chirurgicale. « Pour ces expert(e)s, il fallait donc agir vite afin d’éviter le fait d’être finalement confrontée à un cancer des ovaires. C’est donc après trois (3) opérations chirurgicales réalisées, entre 2008 et 2018, que j’ai enfin pu être délivrée de ce(s) kyste(s). Ces opérations se sont quand même soldées par le retrait progressif et complet de mes deux (2) ovaires mais Providence Divine aidant, j’ai quand même pu, grâce au suivi rigoureux des spécialistes, tomber enceinte de mon seul et unique garçon dans ce laps de temps », se réjouit-elle car ce garçon, âgé de 16 ans à présent, est en parfaite santé.

Espoir

C’est le message qu’elles tiennent donc à adresser à toutes ces (jeunes) filles/femmes surtout celles qui souhaiteraient avoir un enfant même si elles continuent de souffrir de tous les symptômes relatifs à ce(s) kyste(s) ovarien(s). Selon Marina et Amandine, il est important d’y croire, de rester positive tout en optant, dans le même élan, pour une prise en charge, un traitement et un suivi qualitatif(s) auprès de professionnel(le)s de santé beaucoup plus averti(e)s en la matière. Les chances de s’en sortir étant beaucoup plus grandes surtout lorsque le diagnostic est réalisé assez tôt. Elles en profitent également pour lancer un appel à toutes ces (jeunes) filles/femmes afin qu’elles ne se démoralisent pas à cause de cette situation. « Continuez à occuper votre vie, à être active, ne vous focalisez pas seulement sur votre maladie mais allez de l’avant tout en continuant de vous faire surveiller par les médecins et/ou les spécialistes en la matière car cette attitude sera encore rassurante pour vous (…) Malgré les difficultés, passer par ces étapes va également changer la façon dont vous pouvez voir la vie. Cela vous rendra beaucoup plus humaine, plus positive et reconnaissante pour la vie que vous avez », concluent ainsi Marina et Amandine.

Emmanuelle YOMAN avec Jean-Paul DEMOUSS

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