Dysménorrhée : si douloureuses à croire que les règles se dérèglent !

Dès le début de l’adolescence, les douleurs menstruelles peuvent déjà se manifester chez la jeune fille (Photo : Dr)

Gênantes mais supportables pour certaines femmes, intenses pour d’autres quitte même à interférer, de manière assez significative, dans leurs activités quotidiennes pour quelques jours chaque mois de l’année, la dysménorrhée aussi appelée ‘’règles douloureuses’’ ou encore ‘’douleurs menstruelles’’, est le terme médical utilisé pour qualifier cette situation qui survient, bien souvent, avant et pendant les menstruations chez la jeune fille et/ou la femme.

Pour être plus précis, les douleurs liées à ces menstruations se produisent lorsque les molécules appelées ‘’prostaglandines’’ font contracter l’utérus. A un tel niveau, il est quand même important d’indiquer que l’utérus, l’organe où grandit le fœtus, se contracte tout au long du cycle menstruel mais pendant les menstruations, cet organe se contracte plus fortement pour ainsi évacuer l’endomètre sous forme de sang. Pour en revenir aux femmes souffrant de dysménorrhée, l’utérus se contracte un peu trop fortement, ce qui exerce, en fin de compte, une pression importante contre les vaisseaux sanguins voisins interrompant, dans le même élan, l’apport en oxygène des tissus musculaires. En prime, ce qu’il faut déjà retenir, c’est le fait que la douleur survient quand un muscle est brièvement privé d’oxygène. Ceci étant dit, à partir de ce constat, qu’en est-il donc des différents types de dysménorrhée ?

Primaire/secondaire

On parle de dysménorrhée primaire quand les douleurs surviennent dès que la jeune fille commence à avoir ses règles et que ces douleurs persistent tout au long de sa vie. Chez cette jeune fille, la dysménorrhée primaire provoque des douleurs menstruelles intenses et fréquentes en raison des contractions utérines excessives. Quant à la dysménorrhée secondaire, contrairement à celle dite ‘’primaire’’, cette situation débute après le début des règles. Sous-jacentes, les causes pouvant y être associées sont, à ce niveau, de divers ordres à savoir l’endométriose, l’adénomyose, les fibromes, des polypes de l’endomètre, une contraception hormonale inadaptée ou encore une contraception intra-utérine n’étant plus disposée de manière optimale. Suivant alors ces causes, il est tout aussi important, à notre humble niveau, d’avoir une idée encore plus globale relative aux différents symptômes pouvant mettre ainsi en exergue cette situation.

Signes

Même si la jeune fille ou encore la femme peut les ressentir de manière assez distincte, les signes les plus courants restent les crampes, les douleurs pelviennes /lombaires, les nausées, les vomissements, la diarrhée, la faiblesse musculaire, les céphalées, la fatigue générale (asthénie) pouvant aussi conduire potentiellement à des évanouissements. Il faut en outre noter que les douleurs liées à cette situation peuvent, dans une certaine mesure, atteindre les jambes de la personne concernée. Lorsqu’on les ressent, il est alors préférable de consulter un médecin ou un(e) gynécologue afin qu’il/elle puisse procéder à un diagnostic, une prise en charge, un traitement voire un suivi vraiment adapté car cette situation peut en outre provoquer, sur le long terme, une détresse psychologique chez cette même personne. Espérant ne pas en arriver jusque-là, il s’agira pour notre plateforme d’information et de sensibilisation sur toutes les formes de maladies, de mieux cerner la thématique suivante : « la dysménorrhée » durant tout ce mois de février 2024. En prélude au mois dédié à la célébration des droits des femmes, l’idée étant surtout d’éclairer la lanterne des un(e)s et des autres en ce qui concerne cette délicate situation.

La Rédaction

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