Dysménorrhée : entre gène(s) et douleur(s) (in)supportables

En fonction du cycle menstruel, les douleurs peuvent s’étendre sur une bonne semaine chez la jeune fille et/ou la femme (Photo : Dr)

C’est parce qu’elle en avait marre d’être confrontée, dès le début de sa période, à des douleurs menstruelles qu’elle a voulu finalement chercher à avoir de nouvelles astuces auprès de ses contacts afin de mieux faire face à cette situation. Pour ce faire, elle leur a donc demandé, via ses statuts sur les réseaux sociaux, quelques mois avant la fin de la précédente année, comment ces jeunes filles et/ou femmes s’y prenaient pour y arriver…

En réponse à l’un de ses statuts sur les réseaux sociaux, les astuces, il y en avait de toutes sortes. Des plus naturelles aux plus sophistiquées et les commentaires fusaient par rapport à la confirmation et/ou à l’infirmation de l’efficacité y étant potentiellement liée. A la question de savoir laquelle de toutes ces astuces lui convient déjà, elle répond qu’elle a plus recours à des antalgiques lorsque les douleurs dues à ses menstrues restent assez légères mais lorsque ces douleurs s’intensifient davantage, c’est une autre paire de manche. « Quand les douleurs sont encore plus vives, j’applique une bouillotte d’eau chaude sur mon ventre et juste après, je me repose autant que possible », confie Désirée, juriste à la vingtaine révolue avant de souligner que c’est vers l’âge de 13 ans, qu’elle a commencé à ressentir ses douleurs, même si cela ne se produit pas tout le temps. Quoiqu’il en soit, encore heureux qu’elle arrive à supporter tant bien que mal pareille situation.

Attention

Ce qui n’est pas forcément le cas de Éloïse, qui pendant près d’une semaine, manifeste des symptômes encore plus poussées relatives à ses douleurs menstruelles. « Dès l’entame de ma mauvaise période dans le mois, je ressens personnellement des céphalées, des douleurs au niveau de mon dos, de mon ventre, de mon bas ventre (dans le bassin) jusque dans mes jambes sans oublier le fait que je manifeste en outre une grande fatigue durant cette même période », révèle cette experte en marketing digital à la trentaine révolue. Interrogé sur la manière dont il appréhende les symptômes relatifs aux douleurs menstruelles manifestées par son épouse, Wilfried, son époux, indique qu’il lui arrive aussi d’être de mauvaise humeur durant toute cette période. « Elle est également nerveuse pour ne pas dire irritable les premiers jours où elle ressent toutes ces douleurs », appuie cet expert en contenu audiovisuel à la trentaine révolue. Profitant de l’occasion, il indique en outre que pour y faire face, son épouse consomme du chocolat, des boissons sucrées et/ou gazeuses. A la question de savoir si cela lui permet de se sentir beaucoup mieux lorsqu’elle les consomme, Éloïse reste assez dubitative mais du point de vue de son mari, elle en profite un peu trop durant toute sa période, ce qui ne serait pas forcément efficace selon lui.

Prudence

Wilfried n’a pas tort car en prendre peut, dans une certaine mesure, provoquer une aggravation des symptômes même si son épouse n’en fait pas encore les frais. Par ailleurs, pour en revenir à la prise d’antalgique comme le fait si bien Désirée, il y aurait de fortes chances que ces médicaments soient moins efficaces sur le moyen terme, l’organisme pouvant ainsi s’y habituer surtout si la prise n’est pas recommandée par un(e) médecin et/ou un(e) spécialiste en la matière ou encore si la prise de ces mêmes médicaments est faite de manière abusive voire désordonnée. C’est d’ailleurs ce que reconnaît Estelle qui donne encore plus de précision par rapport à cette période. « Les douleurs peuvent survenir bien avant le début des menstrues, pendant la période d’ovulation et un peu après cette période. En fonction du cycle menstruel,  cela peut aller jusqu’à sept (7) jours dans le mois. Du coup, quand les douleurs sont de plus en plus intenses, autant consulter un(e) médecin et/ou un(e) gynécologue pour une prise en charge, un traitement et un suivi beaucoup plus adapté(e)s », conclut cette commerciale à l’aune de la quarantaine d’âge.

Emmanuelle YOMAN avec Jean-Paul DEMOUSS

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