Originaire d’Afrique et de l’Inde, l’abelmoschus esculentus communément appelé ‘’gombo’’ ou encore ‘’okra’’ est un légume qui provient de la famille des malvacées. Riche en fibres alimentaires, en vitamines A, C et en antioxydants, ce légume permet de lutter efficacement contre le diabète.
De manière plus précise, les fibres solubles du gombo permettent ainsi de ralentir l’absorption des glucides dans l’organisme. Ce qui permet de réguler, par ricochet, le taux de sucre dans le sang. Ceci étant dit, voici d’autres bienfaits à avoir à l’esprit en ce qui concerne ce légume aux multiples vertus.
Prévient les néphropathies diabétiques
En plus d’assurer une meilleure sensibilité à l’insuline, le gombo joue un rôle préventif surtout au niveau des néphropathies diabétiques. Complication rénale, la néphropathie diabétique est généralement liée à une hyperglycémie, provoquant donc, dans le cas d’espèce, une altération au niveau du fonctionnement du rein. Hormis ce rôle préventif, le gombo est un anti-inflammatoire, un neuroprotecteur, un antiulcéreux, un cardioprotecteur, un immunomodulateur, etc.
Limite les pathologies cardiovasculaires
Les fibres alimentaires du gombo permettent de lutter également contre certaines maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc.). En effet, en plus de limiter l’absorption des graisses et du cholestérol alimentaire, ces fibres dites solubles participent à la prévention des désordres lipidiques à savoir l’hypertriglycéridémie et l’hypercholestérolémie. L’hypertriglycéridémie et l’hypercholestérolémie sont les deux facteurs majeurs de risque cardiovasculaires très souvent associés au diabète.
Favorise la perte de masse corporelle
En plus d’accélérer la sensation de satiété, le gombo permet de perdre de la masse corporelle car ce légume réduit, de manière significative, la quantité totale de calories et de glucides ingérés dans l’organisme. Aussi, au-delà de son côté digeste, cet antifatigue favorise le stockage du glycogène dans le foie grâce aux polyphénols contenus principalement dans ses grains. Ces polyphénols donnent ainsi plus d’énergie aux cellules de l’organisme.
Josiane BADET