Diabète de type 1 et drépanocytose : ces maux qui meurtrissent !

Les parents déclarés diabétiques et/ou drépanocytaires doivent faire le dépistage de leur enfant le plus tôt possible. (Photo: Dr)

Ne plus pouvoir se déplacer au moindre changement brusque de température. Se sentir épuisé(e), mal en point, faible, tiraillé(e) de partout, se sentir piqué(e) avec plusieurs couteaux, en même temps, sur tout le corps, renversé(e), écrasé(e) comme si un camion poids lourd était en train de passer sur ce corps déjà totalement meurtri…Peine perdue !

Voici ce à quoi une personne souffrant à la fois du diabète de type 1 et de la drépanocytose peut être confrontée. Quand cette personne est élève ou étudiante par exemple, elle est obligée d’avoir très souvent recours à ses ami(e)s et/ ou à ses voisin(e)s de classe pour se mettre à jour de ses cours dès que la situation se présente. Parfois, pour celle-ci, cette situation était tellement récurrente que ses voisins de classe voulaient finalement en savoir plus sur ses absences répétées. La thèse mystique avait même été évoquée par ses mêmes voisins de classe. « Es tu sûre que tes soucis ne sont pas liés à des problèmes familiaux ? », cherchaient t’ils à savoir…  « La région d’où tu es originaire peut en être pour quelque chose… », rétorquait même l’un d’entre eux.

En retour, cette personne restait très vague quand il s’agissait de répondre sincèrement à toutes ces allusions. « Je ne pense que ça soit lié à cela et même si ça l’était, je suis chrétienne donc mon Dieu allait toujours m’en délivrer » tentait-elle de leur faire comprendre. « La preuve, j’ai de bonnes notes malgré mon état de santé qui vous préoccupe tant, mes voisins chéris ! », tentait-elle même d’ironiser en vue de rassurer ses plus proches voisins de classe… Ce qui d’ailleurs n’était pas faux car elle continuait d’exceller dans son parcours académique malgré ses absences trop souvent brusques et remarquées. A croire finalement que lutter contre ces deux pathologies à la fois lui donnait une force extraordinaire pour ne pas dire surnaturelle. Quelques années plus tard, malgré son départ brusque, il y a tout au plus deux (2) ans de cela, loin de la tristesse et des pleurs qui en ont résulté, la préoccupation majeure est de savoir, concrètement, en quoi ces pathologies sont elles si vicieuses surtout quand des êtres chers qui y sont confrontés, en souffrent…

Des maux

 Le diabète de type 1 est dû à la destruction des cellules du pancréas, cet organe qui produit l’insuline. Sans cette insuline, le glucose s’accumule inexorablement dans le sang. Ce qui peut provoquer, sur le court, moyen voire long terme, des complications pouvant même entrainer le décès très souvent subite de la personne qui en souffre. Quant à la drépanocytose, c’est une maladie qui est liée principalement aux globules rouges, l’un des composants majeurs du sang. A ce niveau, au lieu d’avoir la forme normale arrondie, les globules rouges ont plutôt une forme fossile. Fragilisés, ces globules rouges, de forme fossile, provoquent ainsi des bouchons dans les artères suscitant, dans le même élan, un manque d’oxygène au niveau du sang. Ne recevant plus d’oxygène, le flux sanguin en est complètement affecté. Ce qui provoque des crises difficiles et très souvent douloureuses à supporter pour la personne concernée. Imaginez donc le fait qu’une personne puisse manifester ces deux pathologies en même temps… Cette situation doit être vraiment difficile à décrire !

Que faire ?

 Bien qu’ayant des symptômes assez différents, le diabète de type 1 et la drépanocytose ont quand même un point commun. En effet, ces deux maladies sont héréditaires. Pour donc y faire face, la première des choses à faire, dans l’immédiat, est de prendre conscience de cet état de fait. Une fois cette étape franchie, les parents en proie à ce genre de pathologies doivent obligatoirement faire dépister leurs enfants le plus tôt possible. Après quoi, tout comme la prise en charge, le suivi doit être très rigoureux. Ne surtout pas mettre de côté les recommandations des médecins car la moindre négligence peut coûter chère… Ce qui n’est pas du tout souhaitable ! A jamais dans nos cœurs, toutes ces personnes chères parties trop tôt…

Jean-Paul DEMOUSS

 

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