Presque dix ans maintenant mais il s’en souvient encore, comme si c’était hier, des derniers instants de vie de sa défunte tante lorsqu’elle était étendue sur le cathéter de cette salle de réanimation dans cette clinique située précisément aux Deux-Plateaux dans la commune de Cocody. Ce souvenir relatif au départ de l’une des sœurs les plus proches de sa mère lui ait resté à l’esprit tel un traumatisme toujours difficile à contenir.
« Voir cette grande dame qui a occupé de hauts postes aussi bien dans le milieu politique que dans l’administration publique, en pleine agonie, en train de suffoquer malgré le masque respiratoire posé sur son nez, rongée par ce mal dont on arrive pas jusqu’à présent à en connaitre les causes réelles, les pieds et les mains bandés comme si ces membres avaient été sectionnés, au préalable, par cette maladie (…) une situation difficile à soustraire jusqu’à présent de ma mémoire, surtout lorsqu’on sait qu’à ce niveau, c’était la phase terminale, la fin, il était déjà trop tard ! », confie Idriss, le neveu de cette dame en question avant de faire part de l’état d’esprit dans lequel, lui et sa famille, étaient face à cette situation. « Partagé entre le sentiment de tristesse, les pleurs ou encore ces chaudes larmes qui coulaient déjà (…) ces prières prononcées à son chevet quitte à se rassurer qu’un miracle était toujours possible car il était difficile, pour nous, d’admettre qu’on ne pouvait plus rien faire sauf se tenir auprès d’elle. La regarder tout impuissant comme pour lui dire ‘’adieu’’, une dernière fois ! », poursuit-il… Quelques années plus tard, marqué(e)s par ce terrible départ, lui et sa famille, s’interrogent encore sur les raisons pouvant occasionner pour ne pas dire aggraver un cas avéré lié principalement au cancer du sein.
Causes
Sur ce point, malgré la fatalité et tout ce que les médecins ont eu à leur signifier, la famille d’Idriss n’arrête pas d’émettre des hypothèses sur la maladie de leur défunt parent, parti finalement trop tôt. « Plongée dans ses activités politiques, administratives et professionnelles, ma tata donnait l’impression d’être une femme forte et ce n’était pas faux car elle le témoignait à chaque fois malgré les déboires conjugaux qu’elle connaissait avec son époux », révèle t-il tout en admettant le fait qu’il reste persuadé que ces déboires ont aussi pesé dans la balance en ce qui concerne le départ précipité de sa défunte tante. « Malgré tout ce qu’on a pu me dire de contraire à ce niveau, je reste convaincu que les cas d’infidélité notoires effectués par mon bel oncle sur sa personne ont dû influer sur son état de santé. Pourquoi je le dis ? Parce que derrière son caractère qui paraissait vif et déterminé, se cachait une forme de dépression qui ne disait pas son nom… », explique t-il tout en pointant du doigt cette dépression masquée par sa tante. « Elle se savait malade depuis longtemps mais elle le cachait. Elle ne se confiait pas à personne. Lorsqu’on l’a su, ce cancer était déjà à un stade très avancé. Jusqu’à présent, je pense que c’est cette dépression qui l’a amené à développer cette maladie. », stipule t-il. Quoiqu’il en soit, loin de vouloir s’inscrire dans ses émotions, même si cela peut être le cas, d’autres facteurs de risque plus formels peuvent aussi être pris en compte en ce qui concerne la gravité liée à cette maladie. Et cela, ce n’est pas Meliane, Docteure en médecine générale de profession qui dira le contraire surtout lorsqu’elle aborde, avec beaucoup de tristesse, le cas de sa défunte petite sœur. « Elle se cachait pour boire de l’alcool et fumer de la cigarette. Bien souvent, en trop grande quantité », souffle-t-elle à croire que cela pouvait être aussi une forme de dépression qu’elle voilait au même titre que celle de la tante d’Idriss. Cette tante qui cachait, en plus, cette anomalie qui n’avait, finalement, pas lieu d’être au sein de son organisme.
Voussure
Encore appelée ‘’nodule’’, la voussure est une masse ou un épaississement ferme, peu mobile avec des contours irréguliers généralement accompagnés d’un changement remarquable sur la peau du sein. Cette voussure peut se présenter au niveau des aisselles, de la poitrine ou à l’intérieur même du sein. Sans douleur au début, cette anomalie en question est inquiétante lorsqu’il ait constaté, à l’issue d’une mammographie, qu’une tumeur maligne s’est développée à l’intérieur du sein. A un tel niveau, il faut faire vite car la négliger peut coûter chère. « Même dès l’apparition de la voussure, il ne faut pas perdre de temps surtout si l’on ne veut pas arriver à l’ablation du sein », conseille Meliane. En effet, si rien n’est fait le plus tôt possible, le médecin peut décider de lui retirer le sein touché par cette tumeur. A l’issue du dépistage, il restera au spécialiste de décider du traitement à administrer à la patiente en fonction, bien sûr, de la délicatesse liée à son statut. Dans le cas d’espèce, le traitement associe divers examens /scanners médicaux incluant, par la même occasion, la radiothérapie, la chimiothérapie et la prise de médicaments. En ce qui concerne la chimiothérapie, même si elle noircit le teint, la peau des mains tout en faisant chuter les cheveux, l’aspect spécifique de ce traitement contraignant permettra à la patiente de vivre encore longtemps près des siens… Une pensée à toutes ces femmes parties trop tôt à cause de cette maladie !
Olivia DECAMILLE avec Jean-Paul DEMOUSS
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