Hypertension artérielle : asymptomatique ? Pas toujours !

Les céphalées fréquentes peuvent être un signe majeur d’une hypertension artérielle (Photo: Dr)

Un peu trop souvent considérée comme une maladie qui ne prévient pas, l’hypertension artérielle peut pourtant, dans la plupart des cas, se manifester par des céphalées, des vertiges et des vomissements surtout lorsque la personne concernée n’a pas su repérer à temps les signes annonciateurs relatifs à cette maladie. N’étant pas toujours fréquents, ces signes peuvent quand même aggraver le statut de l’hypertendu(e) surtout si, dans la généalogie de cette personne, certains membres de sa famille ont eu aussi à développer des soucis d’ordre cardiologique dans leur bagage génétique.

En ce qui concerne Jean, son cas a surtout débuté par des céphalées de tension. En effet, cet ingénieur de son a commencé à souffrir de l’un de ces signes majeurs d’une hypertension artérielle il y a un peu plus de trois (3) ans de cela. « J’ai été officiellement déclaré hypertendu en 2019 » révèle t- il tout en donnant des précisions sur ce signe majeur relatif à son statut. « Au tout début, bien avant d’être diagnostiqué hypertendu, j’avais assez fréquemment des maux de tête violents et aiguës. Pour y remédier, je me suis d’abord rendu dans une pharmacie afin de prendre des cachets pour me soulager. Vu la récurrence de mes visites dans cette pharmacie, l’auxiliaire m’a conseillé de faire des examens relatifs à ma pression artérielle. Séance tenante, dans cette pharmacie, le tout premier examen a donné 17/2 de pression artérielle » confie t-il.

Ces céphalées récurrentes peuvent aussi être occasionnées par un stress trop intense (Photo : Dr)

Face à un tel constat, il a donc décidé de prendre rapidement les choses en main. « Ma tension artérielle étant très élevée, j’ai tout de suite contacté un oncle qui est médecin généraliste de profession. Il m’a immédiatement recommandé de me rendre dans une clinique pour y rencontrer un spécialiste en cardiologie. Après plusieurs prises de ma tension artérielle et d’autres examens complémentaires effectués par ce spécialiste, j’ai finalement été déclaré hypertendu », admet-il. Cette nouvelle n’a pas du tout été facile à digérer surtout pour ce jeune chef d’entreprise même si ces parents sont aussi du même statut. En tout cas, à quelques nuances près.

Risques

Hormis les facteurs de risque déjà connus comme la consommation excessive de sel, l’abus d’alcool, le tabac, les stupéfiants ou encore même la drogue, la génétique peut également être une cause liée à une hypertension artérielle. C’est le cas de Sophie, auditrice de profession et hypertendue depuis bientôt cinq (5) ans. Selon elle, son statut serait dû à des antécédents familiaux. « Mon défunt père est décédé des suites d’un Accident vasculaire cérébral (Avc) et ma mère est également hypertendue. C’est après avoir été déclarée également hypertendue que j’ai tout de suite fait le rapprochement », fait-elle remarquer avant d’indiquer que son statut l’a surtout amené à faire plus attention à son hygiène de vie. Chose qu’elle négligeait bien avant de l’être. Pour Adolphe, son conjoint, ce qui est encore plus contraignant lorsqu’on est hypertendu(e), c’est d’adopter de nouvelles habitudes afin d’y faire face de manière plus efficace. « Le plus difficile reste de faire un régime assez drastique tout en limitant le sel dans son alimentation mais elle n’a pas le choix », déplore-t-il. Quoiqu’il en soit, le but est surtout d’éviter les complications qui pourraient se présenter si ces nouvelles habitudes sont négligées.

Prudence

En plus de prendre conscience de tous ces risques éventuels, il faut en outre faire attention au stress car cela peut être aussi un facteur pouvant provoquer l’hypertension artérielle. « Il faut se prémunir de toutes formes de stress intense surtout lorsqu’on est hypertendu(e) car cette situation peut engendrer des complications à savoir l’Accident vasculaire cérébral (Avc), les cardiopathies ou même encore l’insuffisance rénal dans des cas plus extrêmes », précise un professionnel de santé tout en exhortant les un(e)s et les autres à ne pas négliger le  traitement. « Suivez scrupuleusement le traitement prescrit par votre médecin traitant. Dormez suffisamment, réduisez le sel, le gras et le sucre dans vos plats. Mangez sainement en privilégiant surtout les fruits et légumes. Moins d’alcool et si vous êtes fumeur(e), stoppez le tabac. Par ailleurs, n’oubliez surtout pas de vous adonner à la pratique d’une activité physique régulière. Faire donc au minimum 30 minutes de sport trois (3) fois par semaine », conclut-il avant de revenir sur le fait qu’il faut aussi éviter de se mettre en colère. En prime, opter pour un état d’esprit calme et paisible.

Maxi CLAVIER avec Jean-Paul DEMOUSS

 

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