Également appelé(e) ‘’attaque’’ car cette crise est soudaine, l’Accident vasculaire cérébral (Avc) survient lorsque la circulation sanguine vers/ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (Avc ischémique) ou par un vaisseau sanguin rompu (Avc hémorragique). Dans le cas d’un Avc ischémique encore appelé infarctus cérébral, l’obstruction de cette artère peut-être due à une plaque riche en cholestérol (athérosclérose). A ce niveau, on parle donc d’une thrombose cérébrale. Par ailleurs, dans pareil cas, ce qui est tout aussi délicat, c’est lorsqu’un caillot de sang vient obstruer cette artère. Cette situation occasionne ainsi ’’une embolie cérébrale’’ nuisible au même titre qu’un tout autre type d’Avc.
Pour être plus précis, il s’agit de l’Avc hémorragique. Ce type d’Avc est souvent dû à un affaiblissement ou à un gonflement de la zone d’une artère : c’est ce qu’on appelle communément ‘’la rupture d’anévrisme’’. Mêlée à des tumeurs, des crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation, cette rupture d’anévrisme peut provoquer des hémorragies cérébrales. Si rien n’est fait le plus vite possible pour les circonscrire, ces hémorragies cérébrales risquent d’être fatales à la personne qui manifeste ce type d’Avc. Quoiqu’il en soit, si l’Avc n’entraine pas toujours et automatiquement le décès, cette crise brutale peut causer des pertes de la vision ou de la parole, une paralysie et une confusion. Ceci étant dit, il est bon de souligner qu’après une première crise, le risque de récidive peut être accru. Dans cette situation, la mortalité dépendra donc de la nature de cette crise. En cas d’accident ischémique transitoire par exemple, les symptômes peuvent disparaître en vingt-quatre heures. Ce qui fait que l’issue est, de manière générale, la plus favorable dans la plupart des cas. Ainsi, de tout ce qu’il en ressort, qu’en est-il des récentes spéculations au niveau mondial en ce qui concerne cette crise.
Contexte
Selon une publication mise en ligne sur le site de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) Région Méditerranée orientale, chaque année, 15 millions de personnes font un Accident vasculaire cérébral (Avc). Parmi ces personnes, cinq (5) millions d’entre elles meurent tandis que cinq (5) millions souffrent d’une incapacité permanente. Ce qui peut généralement représenter un poids pour la famille et pour la communauté. Par ailleurs, étant assez rare chez les moins de 40 ans, l’Avc frappe quand même près de 8% des enfants atteints de la drépanocytose. En plus du tabagisme, cette crise survient principalement à cause de l’hypertension artérielle d’où le fait que sur dix personnes décédées à l’issue d’un Avc, quatre (4) auraient pu être sauvées si leur tension artérielle avait été maîtrisée. Parallèlement à cela, chez les plus de 65 ans, 40 % des décès par Avc sont liés au tabagisme même si la fibrillation atriale, l’insuffisance cardiaque ou encore la crise cardiaque sont des facteurs de risque tout aussi importants en ce qui concerne cette maladie.
Enjeux
En s’inspirant des efforts déjà menés par les pays développés en vue de faire face à cette maladie, l’incidence de l’AVC peut baisser sous nos cieux à condition d’adopter les bonnes mesures et méthodes. Il suffit juste d’œuvrer à l’amélioration de la lutte contre l’hypertension artérielle. Inciter par la même occasion les un(e)s et les autres à adopter une bonne hygiène de vie afin de limiter les facteurs de risque pouvant provoquer cette crise. En ce début d’année, c’est ce à quoi nous allons donc nous atteler en abordant la thématique suivante : « l’Accident vasculaire cérébral (Avc)) » au niveau de notre plateforme d’information et de sensibilisation sur toutes les formes de maladies… Sur ce, bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous dans la santé car c’est notre seule vraie richesse !
La Rédaction