Au niveau interne comme externe, les crises hémorroïdaires peuvent d’emblée se manifester par de légères démangeaisons au niveau de la zone rectale et anale. Si rien n’est fait entretemps pour les contenir rapidement, ces démangeaisons peuvent, par la suite, se transformer en des douleurs intenses quitte même à empêcher la personne concernée d’adopter une position assise des plus confortables.
En ce qui concerne cette situation, cette comptable de formation et mère de deux (2) enfants en a été confrontée après son récent accouchement il y maintenant un peu plus de trois (3) ans de cela. « Juste un peu de temps après mon second accouchement, les douleurs étaient tellement vives que je n’avais plus le choix. J’étais finalement obligée de me rendre dans un centre hospitalier afin d’en avoir une idée plus claire », révèle Claudia. Dans cet hôpital, après les examens, le médecin lui a tout de suite fait comprendre qu’il y avait, au niveau de la zone rectale et/ou anale, une anomalie assez particulière. « Il m’a fait comprendre que j’avais un caillot dans le rectum. Il faut aussi dire que lorsque je partais auparavant aux toilettes, mes selles étaient, la plupart du temps, imbibées de sang mais bon je me disais que ce n’était pas si grave et que c’était plus lié à mon accouchement. », se rassurait- elle tout en martelant le fait que durant toute cette période, il était assez difficile pour elle de rester assise quand ces douleurs se manifestaient de la plus violente des manières.
Similarité
Sauf à quelques nuances près, le cas de Claudia est quasiment pareil que celui de Vincent même si, en ce qui concerne cet enseignant de profession, les symptômes relatifs à ces crises hémorroïdaires externes ont démarré dès le bas âge. « J’étais encore à l’école primaire lorsque j’ai commencé à ressentir également de légères démangeaisons au niveau de ma zone anale et rectale. A cette époque, on ne pouvait pas encore parler de crise car ces démangeaisons étaient légères, modérées et moins fréquentes », précise t-il avant de souligner la période où les crises ont commencé à être plus effectives. « Les crises ont véritablement débuté par des douleurs juste après mon Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Ces douleurs assez supportables se sont, en fin de compte, matérialisées par des constipations et des saignements lorsque j’entrais en classe de Terminale C. Faut aussi dire que malgré tous ces symptômes, je continuais à consommer de l’alcool pendant mes temps de relaxation avec mes ami(e)s car cela restait quand même assez sporadique », avoue Vincent.
La consommation de moins en moins modérée d’alcool aurait ainsi aggravé son cas surtout après son diplôme de maitrise en Mathématiques. « Mon diplôme en poche, j’avais commencé à donner des cours qui me rapportaient une somme assez intéressante. Ce qui faisait que je n’éprouvais aucune difficulté à sortir avec des ami(e)s et à consommer encore plus alcool. En tout cas, assez souvent ! », poursuit-il. Finalement, cette attitude a mise encore plus en évidence cette maladie. Résultat des courses, c’est en se rendant aux toilettes lors d’une virée entre ami(e)s qu’il a fait cet amer constat. En effet, toute la cuvette était remplie de selles avec du sang.
Attention
Ce constat alarmant l’a donc amené, le lendemain matin, chez un médecin qui a d’abord pensé à une dysenterie. C’est à l’issue des résultats relatifs à tous les examens effectués qu’il a confirmé une maladie de type hémorroïdaire externe. Le traitement ne s’est donc pas fait pas attendre. Ce traitement a consisté en des prises de médicaments spécifiques à savoir des comprimés, des suppositoires, etc. Il lui a aussi recommandé de limiter l’alcool, de boire assez d’eau et de consommer plus de fruits et de légumes afin de circonscrire le plus rapidement possible ces malaises. Chose qu’il a tout de suite appliqué même s’il reconnait le fait d’être parfois confronté encore à ces crises surtout en cas de stress intense.
Kayanfa KOIVOGUI avec Jean-Paul DEMOUSS