Communément appelés ‘’impuissance sexuelle masculine’’ ou encore ‘’troubles de l’érection’’, les dysfonctionnements érectiles peuvent se définir comme étant une incapacité à obtenir et/ou à maintenir une érection suffisante pour avoir une relation sexuelle satisfaisante.
Chez l’homme, l’érection est un phénomène physiologique qui se caractérise par un gonflement et/ou un durcissement de son appareil génital. Pour être encore plus précis, le gonflement et/ou le durcissement de son appareil génital est obtenu grâce à un afflux sanguin important opéré à l’intérieur même des vaisseaux localisés au niveau de sa verge ou de son pénis. Aussi, même s’il est possible d’en être confronté à un âge beaucoup plus jeune, les risques de manifester ces troubles érectiles peuvent être de plus en plus récurrents surtout à un âge assez avancé (à partir de 50 ans pour certains hommes). Quoiqu’il en soit, de manière assez fréquente, les facteurs de risque y étant déjà associés sont, principalement, le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le stress et la dépression.
Parallèlement à cela, il est quand même judicieux de souligner que de nombreux hommes (jeunes comme vieux) peuvent connaitre des soucis érectiles occasionnels. Souvent liées à la fatigue, aux préoccupations personnelles et aux problèmes conjugaux avec la partenaire, ces ‘’pannes’ ’ne peuvent pas toujours être considérées comme des dysfonctionnements en tant que tel. En effet, pour que ces dysfonctionnements soient avérés, il est nécessaire que les érections au niveau de leur pénis soient instables ou encore absentes lors d’un rapport sexuel sur une période de trois (3) mois tout au plus. Ceci étant dit, qu’en est-il de la prise en compte réelle de ces troubles érectiles dans notre environnement actuel ?
Contexte
Sous nos cieux, il n’est pas rare de constater que la prise en compte de ces troubles érectiles soit réduite à des administrations, pas toujours contrôlées, de médicaments dits ‘’naturels’’. Difficile donc d’être surpris de retrouver, dans des zones à forte affluence, des personnes promettant détenir des remèdes efficaces à ‘’l’éjaculation précoce’’ et à tous les autres troubles liés à l’érection masculine. Ces personnes commercialisent ainsi des aphrodisiaques et des produits de tous genres avec des promesses de ‘’redémarrer l’appareil génital’’ de celui qui choisit d’en prendre telle une machine ou encore un véhicule en difficulté de marche mais attention toutefois car même si ces substances peuvent fonctionner chez l’un, il n’est pas toujours sûr que cela soit le cas pour l’autre. Aussi, une utilisation mal dosée de ces mêmes substances peut provoquer encore plus de problèmes car cette utilisation n’émane généralement pas de l’avis d’un médecin et/ou d’un(e) spécialiste de santé alors qu’ils/elles sont les mieux habilité(e)s à trouver des solutions formelles et plus idoines à ces dysfonctionnements érectiles.
Remède(s)
A leur niveau, étant de divers ordres, les traitements sont prescrits en fonction de la délicatesse liée au cas de chaque patient. Ces traitements peuvent également être administrés par voie orale, par application pénienne (sur le pénis) ou par injection intra caverneuse. En ce qui nous concerne, même si ces remèdes existent, nous restons persuadés qu’il est possible de prévenir ou encore de circonscrire ces dysfonctionnements érectiles en faisant l’effort d’adopter une bonne hygiène de vie. L’adoption de cette hygiène de vie passe ainsi par la prise en compte effective de meilleures habitudes alimentaires, l’activité physique régulière tout en évitant, dans le même élan, la sédentarité, l’obésité, le stress et surtout la dépression. En nous appuyant davantage sur tous ces aspects, nous essaierons tant bien que mal d’élucider la thématique suivante : « les dysfonctionnements érectiles » durant tout le long de ce mois de Mars 2024 via notre plateforme d’information et de sensibilisation sur toutes les formes de maladies… Aussi, nous ne pouvons pas oublier de souhaiter une excellente journée de célébration des droits de la femme à nos conjointes. Cette journée qui se tiendra ce vendredi 8 mars 2024.
La Rédaction