Au tout début, lorsque les premiers signes relatifs aux dysfonctionnements érectiles se présentent à lui, il est assez facile pour cet homme de penser que cette situation est due au stress et à l’anxiété généralement occasionné(e)s par des problèmes conjugaux ou professionnels mais attention car là où ses troubles deviennent encore plus inquiétants, c’est lorsque ‘’ses pannes’’ commencent à être de plus en plus récurrentes surtout sur une période vraiment prolongée.
Pour le cas de Frédéric, cet ingénieur en informatique à la trentaine révolue, a manifesté les signes relatifs aux troubles érectiles, il y a un peu plus de quatre (4) ans de cela. Partagé entre stress et angoisse en 2020, année de la Covid 19, il souligne le caractère embarrassant lié à ses soucis d’ordre érectile. « C’était vraiment éprouvant pour moi et encore plus pour ma partenaire car plus je me sentais préoccupé par mes problèmes personnels, plus je ressentais un blocage répété au niveau de mon pénis souvent même bien avant de démarrer l’acte sexuel avec elle », révèle t-il tout en indiquant que ses troubles avaient finalement commencé à avoir une incidence notoire sur sa vie de couple durant cette période. Allant dans le même sens que Frédéric, Pierre, enseignant âgé de plus de 50 ans, précise que ce n’est pas le fait d’en souffrir qui pose problème mais c’est plus le fait d’en parler surtout avec sa conjointe parce qu’au-delà d’être embarrassant, ce sujet reste tabou pour la plupart des hommes en souffrant vu qu’il touche directement leur égo dans leur intimité.
Perception
Dans un couple, quand la communication ou le dialogue n’est pas pris(e) en compte dès le début des troubles érectiles, cela peut provoquer d’autres problèmes pouvant aboutir, si rien n’est fait, à la séparation des conjoint(e)s. Se réjouissant du fait de ne pas être arrivé jusque-là, Amandine, l’épouse de Pierre a souhaité qu’une solution soit rapidement trouvée aux troubles de l’érection de son mari. « J’avais vraiment commencé à me remettre aussi en question car je savais que mon époux avait toujours envie de moi comme lorsqu’on était encore au tout début de notre relation », avoue cette institutrice de profession avant d’indiquer qu’elle et son mari avaient en outre l’intention de se référer à des ‘’bio médicaments’’ dans le cas où ses troubles s’aggraveraient sur le moyen voire long terme. Du côté de son mari, la solution était de se fier déjà aux revendeur(e)s de produits aphrodisiaques. Ces produits qui sont très souvent vendus en public aux heures à forte affluence de personnes.
Recours
Dans cette quête active de solutions rapides, il s’est fait conseiller par une personne promettant détenir un produit qui devrait lui permettre de retrouver sa vigueur sexuelle. Après avoir essayé ce produit, lui et Amandine se sont finalement rendu(e)s compte que les attentes relatifs à la consommation de ce produit n’étaient pas respectées. De peur d’être confronté à des surdosages, Pierre et son épouse ont appelé un de leurs amis qui est médecin généraliste afin d’avoir son avis sur ces produits. Celui-ci leur a tout de suite fait savoir que la consommation de ce genre de produits n’était pas sans risque. En effet, en prendre peut aggraver davantage la situation en donnant des maux de tête, des infections voire même une érection plus longue que la moyenne. Leur ami médecin leur a également fait savoir que des complications pourraient aussi en résulter peu importe le dosage. « En plus d’avoir un risque accru de faire une septicémie à cause d’une infection due à un germe qui circulera dans votre sang, il y a de fortes chances que votre cœur puisse aussi prendre un coup car certains dysfonctionnements érectiles peuvent aussi être liés à des antécédents de cardiopathie », a t-il expliqué tout en les exhortant à ne pas hésiter à en parler, le plus tôt possible, à un spécialiste pour une prise en charge beaucoup plus formelle.
Olivia DECAMILLE avec Jean-Paul DEMOUSS