Dans l’optique de prévenir ou encore de limiter bon nombre de maladies, il est également conseillé d’intégrer, dans ses habitudes alimentaires, la consommation quasi régulière de légumes secs à savoir les fèves, les lentilles, les pois chiches, les haricots, etc. Pour être plus précis, à défaut d’en profiter au moins deux (2) fois par semaine, il s’agit surtout de consommer, 25 voire 30g de légumes secs par jour tout en gardant à l’esprit que la ration maximum à ce niveau est de 200g.
L’une des raisons majeures relative à cette recommandation est due au fait que ces légumes secs sont hautement riches en fibres, en protéines et surtout en fer. Dotés de tous ses nutriments, les légumes secs sont ainsi considérés comme étant des prébiotiques. De manière ciblée, les prébiotiques sont des substances qui nourrissent certains microorganismes bénéfiques au corps humain. Ces substances favorisent, dans le même élan, l’apparition de probiotiques dans l’intestin. En prime, de manière globale, la consommation régulière de légumes secs permet surtout de nourrir plus précisément le microbiote intestinal.
Microbiote
Aussi appelé ‘’flore intestinale’’, le microbiote intestinal abrite 1012 à 1014 de microorganismes. Localisé au niveau de l’intestin grêle, du côlon et réparti entre la lumière du tube digestif et le biofilm protecteur formé par le mucus intestinal recouvrant sa paroi intérieure, il s’agit surtout d’un ensemble de bactéries, de virus, de parasites et de champignons non pathogènes pour l’organisme.
Josiane BADET